dimanche 28 septembre 2008

Word on the Street

Encore un festival ce week-end, après celui du vin: le festival du livre de Toronto, une gigantesque foire en plein air qui réunit auteurs, éditeurs et lecteurs dans une ambiance festive et populaire. Stands d'éditeurs et de magazines, lectures publiques, séances de dédicace, rencontres/débats avec des auteurs, musique, ateliers pour les enfants, et bien sûr, les inévitables snacks ont donc pris place pour la journée à Queen's Park, au centre du campus.


A la vue de la foule impressionnante et familiale qui se pressait autour des stands, on peut dire que le marché du livre canadien se porte bien!


Journée aux chutes du Niagara et Niagara Wine Festival

L'ISC (International Student Center) organise régulièremeent des évènements pour les (quelques) étudiants internationaux à UofT. [Je dis "quelques", parce que le taux d'étudiants internationaux est très faible par rapport au nombre total d'étudiants, si on compare avec Sciences Po. Il y a par exemple seulement 300 étudiants en échange... pour 50 000 étudiants à temps plein. A cela, il faut ajouter les non-canadiens qui viennent faire toutes leurs études à UofT.]
Parmis les sorties proposés par l'ISC: BBQ et gouters d'accueil, week-end camping dans un parc national, "cemetery walking tour" pour Halloween, et la classique excursion aux chutes du Niagara, samedi dernier.

Après quelques heures passées aux chutes, le traditionnel bus scolaire jaune nous conduit au Niagara Wine Festival -oui, la région des chutes est réputée pour son vin- l'occasion de découvrir et tester un certain nombre des vins des wineries locales, dont le ice wine. Même si je ne connais pas grand chose en vin (et même rien du tout), il me semble que nos vins français sont bien meilleurs ;)


vendredi 26 septembre 2008

Funny Canadian Ads



lundi 22 septembre 2008

Co-op

Pour se loger à Toronto, il y a différentes alternatives:
- on-campus, dans une résidence gérée par l’un des collèges de l’université. Inconvénients : le nombre de places est limité, la réponse tardive, les chambres sont généralement à partager avec un roomate, et les résidences ferment à noël. Avantage : c’est propre, l’ambiance est conviviale, et on est au cœur du campus. Chaque résidence a ses propres particularités (St Michael a par exemple un couvre-feu.)
- off-campus, dans une résidence non gérée par l’université : Tartu ou Chestnut, situés en périphérie du campus. Là, il s’agit de chambres simples et les prix sont plus intéressants qu’on campus. Mais sur Internet, Tartu et Chestnut sont réputés pour leurs rats, puces et morpions…
- off-campus, dans une colocation. Avantage : une plus grande liberté qu’en résidence, un coût moindre. Inconvénients : il faut attendre d’être sur place pour trouver un logement et être prêt à parcourir toute la ville à la recherche de l’appartement idéal. On peut aussi y aller à l’aveugle, grâce à des sites comme Craiglist ; mais il faut se méfier des distances et s’assurer que la chambre sera furnished…
- enfin (il y a sûrement d’autres solutions que j’oublie), il y a la co-op.

La co-op se caractérise d’abord par sa gestion communautaire: il n’y a pas de locataires, mais des membres, pas de loyer, mais des frais de maintenance. A Toronto, Campus Co-op possède 30 maisons, réparties dans différents quartiers autour du campus, formant des divisions (South, North, Lowther, Annex…). Certaines de ces divisions ont un meal plan obligatoire (il y a différentes formules) d’autres non. Pour réduire les coûts des repas, les membres doivent aider en cuisine quelques heures par semaine.
Des activités (BBQ, visites, soirées…) sont régulièrement organisés pour souder la communauté et un système de comités organise la vie de la co-op, et les membres sont priés de s’impliquer. Le maître mot est donc participation (ou sinon…amende !)

Les avantages sont donc : communauté, prix bas (rien à voir avec ceux des résidences), meal plan au choix et emplacement idéal dans Toronto. Après… les inconvénients sont ceux de toutes les communautés auto-gérées. Par exemple, la propreté des parties communes laisse parfois à désirer. Mais globalement l’ambiance et le cadre de vie sont agréables, les gens sympathiques.



Le site de campus co-op: http://www.campus-coop.org
dimanche 14 septembre 2008

Cheers

Frosh week

séance d'hypnotisme...
et le fameux T-shirt de la frosh week

samedi 13 septembre 2008

Frosh Week: Mulock


UC idol
Exportation de la tektonik
Crazy French Team!

Frosh Week: une journée sur l'île de Toronto






Frosh Week

La Frosh Week, c’est la semaine d’intégration à destination des nouveaux étudiants qui entrent à UofT, auxquels se joignent les étudiants internationaux, généralement plus âgés. Le thème cette année, décliné sur les affreux T-shirts verts dont le port était obligatoire : « life is a highway ».

L’objectif de toute cette semaine, c’est de créer un esprit de groupe pour faire en sorte que le nouvel arrivant se sente chez lui sur le campus. L’intégration passe par divers jeux, ice breakers, campus tours et autres activités, mais surtout par les nombreux cheers de plus ou moins bon goût, entonnés à longueur de journée.
La Frosh Week est organisé par les Collèges (UC pour moi), et gérée par des élèves des années supérieures. A UC, on est aussi divisés en maisons (une quinzaine, correspondant aux résidences du collège) et pendant toute la semaine, celles-ci s’affrontent dans une compétition acharnée (ou pas). En gros, pour gagner, il faut crier le plus fort.
Les différents collèges de la Faculty of Arts and Science entretiennent aussi entre eux une rivalité centenaire (exprimée encore une fois dans les cheers), mais se retrouvent dans leur haine commune des engineers. Les deux autres campus de UofT (le principal étant St Georges) sont aussi méprisés car situés en banlieue, voire en pleine campagne (cf. ce cheer à propos de Scarborough se concluant par : « Who wants to live in a fucking farm ! ») Mais finalement, tout le monde est fier d’appartenir à la meilleure université du Canada.
On se retrouve donc avec des cheers pour chaque maison, pour chaque collège (« UC, UC, we are the best » par exemple), et pour l’université en général.
Tous ces affrontements se passent dans une ambiance bon enfant et sont surtout un prétexte pour amener des gens d’origine très diverses à se rencontrer et à échanger: il n’y a rien de mieux pour souder un groupe qu’une lutte artificielle contre un adversaire commun.

Pour ceux qui intègrent UofT, la Frosh week est décisive : c’est une occasion unique de se faire des amis pour les prochaines années, puisqu’à partir du début des cours, une atmosphère beaucoup plus studieuse et moins propice aux rencontres tombe sur le campus. Mais cette semaine est toute aussi importante pour les étudiants en échange, puisqu’elle permet d’être immergé dans la vie d’un campus nord-américain, et bien sûr, de rencontrer plein de gentils canadiens. Surtout, elle permet de vivre quasiment 24h/24, pendant une semaine avec des canadiens, au cœur du campus : les activités commencent à 9h et s’achèvent à 1h, et il est possible, pour les étudiants qui vivent off campus, de passer la semaine en résidence. Laurie en a bien profité, puisque se retrouvant homeless pour la semaine, elle a pu squatter la common room de Mulock (et ses « gender neutral » washrooms).

Pour ma part, cette semaine a été une super expérience. J’ai d’abord été affecté à Langley, avec Maxime, de Sciences Po lui aussi. Une journée a suffi pour comprendre que l’ambiance dans cette maison n’était pas géniale, et dès le lendemain, j’ai rejoint Laurie à Mulock, bien plus accueillante. En l’espace de quelques jours, Mulock a ainsi subi une invasion française, avec l’arrivée de Maxime et Pierre Eliott (alors qu’il y avait déjà auparavant deux français venus faire leurs études à UofT, et Caroline de… Sciences Po Lille, en échange comme nous). Bref, Mulock est vite devenue une maison franco-canadienne !
Heureusement, les canadiens se sont montrés plus intrigués que choqués par les mœurs des crazy french, et ils se sont tous révélés accueillant et adorables.

Comme son nom « life is a higway » semblait l’indiquer, la semaine aura été plus que remplie avec la séance d’hypnotisme, la journée sur l’île, les nombreux BBQ, UC idol, les soirées en clubs, les visites du campus, l’opération blocage de carrefours, les concours de cheers, etc…! D’autant plus qu’au même moment, il a fallu s’installer, régler les questions administratives et bancaires, participer aux activités organisées pour les étudiants internationaux… avant que les cours ne débutent… Mais tout ça, c’est une autre histoire. A suivre donc.
jeudi 11 septembre 2008

Premiers pas…

…à la découverte de la ville.
Toronto est une ville assez étendue, mais le campus étant central et les centres d’intérêts limités, il est possible de tout faire à pied à partir de ce point. Le mieux est sûrement d’avoir un vélo, mais la vue de nombreux cadavres de vélos désossés à quasiment chaque coin de rue, ainsi que la perspective de l’hiver m’ont décourager d’en acheter un ; enfin mon coloc écossais m’a proposé de me prêter le sien, donc pourquoi pas un de ses jours.
La première image de la ville que l’on a en arrivant par l’autoroute,…c’est la forêt ! la banlieue de Toronto est vraiment très verte, et le centre loin d’être aussi étouffant que je le craignais : s’il y a de nombreux buildings imposants dans le downtown, le reste du centre-ville a des allures de quartier résidentiel verdoyant, composé de maisons anciennes en plus ou moins bon état.
Mais il faut d’abord et bien sûr aller jeter un coup d’œil au campus, un vaste espace de 50 ha à l’architecture hétéroclite, dans lequel se côtoient aussi bien des bâtiments de style victorien que des buildings de verre et d’acier, avec quelques pelouses et parcs de part et d’autre. University College (UC), Victoria, Trinity, St Michael ainsi que Knox et Wycliffe sont les collèges fondateurs, établis à partir de 1853 : croiser Harry Potter dans leurs murs n’aurait rien de surprenant ! (et particulièrement dans le dining hall de UC, avec ses tables correspondant aux différentes maisons, et, sur une estrade, la table des professeurs avec des fauteuils confortables). Située à deux pas de là, la Robarts Library, l’une des plus grandes bibliothèques d’Amérique du nord surprend avec ses 14 étages et son architecture biscornue.
Après il faut aller visiter Chinatown, se fondre dans la foule bruyante et pressée des week-ends, observer les devantures des petits commerces où tout est écrit en chinois, se laisser surprendre par les légumes aux formes étonnantes dans les étals, fouiller dans les rayonnages, et finalement se demander s’il on est bien au cœur d’une métropole nord-américaine.
Tout près de là se trouve Kensington Market, avec ses rues colorées, sa population branchée, et ses marchands de fruits et légumes.
Ensuite déambuler Downtown, la tête en l’air pour observer les immeubles imposants, monter au sommet de la CN Tower (je ne l’ai pas encore fait), observer la ville qui s’endort, en redescendre, s’éloigner, tourner la tête vers la tour qui change de couleurs régulièrement.
PS: je n'ai toujours pas internet chez moi, mais ça ne devrait plus tarder.
Il y a tellement de choses à raconter, et de photos à poster: la frosh week, l'installation dans la co-op, my birthday, et encore plein d'aventures!