dimanche 29 mars 2009

En attendant la suite...

En attendant de trouver un moyen de tranférer mes photos sur un ordinateur, j'ai écrit sur mon nouveau blog un article sur Yousuf Karsh, un photographe canadien dont une partie des oeuvres est exposée à la McMichael Canadian Art Collection que j'ai visité samedi dernier.
samedi 28 mars 2009

RIP

100e post un peu triste: mon pc portable vient de rendre l'ame... ce qui signifie donc pour moi: plus (moins) de Netvibes, Flock, Facebook, Twitter, Msn et autres gadgets devenus vitaux. Le rythme de ce blog risque donc aussi de légèrement ralentir.
Mais j'ai encore d'assez nombreux articles à écrire, sur le légendaire Tim Hortons, ma journée dans une ferme de sirop d'érable, la visite de la McMichael Canadian Art Collection, la pièce de théatre de l'EFUT (le fameux club francophone), etc... sans compter les évènements à venir: le Holi indien, l'anniversaire de Laurie, la dernière semaine de cours (et oui, dejà!), et les nombreuses surprises que la vie réserve.
à suivre donc.
samedi 21 mars 2009

10 (bonnes) raisons de vivre en co-op

J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer les différentes possibilités de logement pour les étudiants à Toronto, mais là je voudrai me pencher plus particulièrement sur la co-op et faire le bilan de ces quelques mois que j'y ai passé.
Voici donc "pourquoi vivre en coop":

1. c'est pas cher (et c'est sûrement le premier élément qui amène les gens en coop). A titre d'exemple, je paye moins de 550$ par mois pour une chambre (pas grande mais largement suffisante), ce qui est en dessous des prix du marché. Et même avec l'augmentation générale de 50$ par mois votée pour l'année prochaine, ça reste abordable, et sans aucune commune mesure avec les tarifs des dorms on-campus.

2. c'est pas cher (oui, je sais, je me repète... mais ne trouverai jamais 10 points sinon): certaines divisions proposent des meal plans, très bon marché, et plutôt corrects. Il y a différentes options mais à titre d'exemple, je suis dans la South division et je paye moins de 200$ pour les repas de la semaine et de la "house food" à partager entre coloc le week-end et pour les petits-déjeuners (budget de 10$/personne/semaine).

3. l'emplacement est idéal. "off-campus", mais en fait juste en face (pour South, Sussex et North). On peut difficilement faire mieux, surtout pour l'hiver. Ceux qui veulent être plus à l'écart du campus peuvent choisir l'Annex ou Lowther, dans un quartier résidentiel calme, à 10 minutes du campus à pieds.

4. on appartient à une communauté. Difficile de jouer à l'asociable, surtout au dining hall. La coop, avec ses soirées, barbecues, dining hall, comités,... est sans doute l'un des meilleurs moyens de devenir ami avec des canadiens. En particulier, la coop organise une semaine d'orientation.

5. le fonctionnement est démocratique. Les différents comités gèrent la vie quotidienne de la co-op, il est possible de s'y faire élire et de s'impliquer. Il y a deux assemblées générales par an, l'occasion entre autre, de débattre et de voter les augmentations de loyers, ou de passer 20 minutes sur le changement d'une clause insignifiante des by-laws. A voir ne serait-ce que pour étudier le spectacle de la démocratie participative.

6. on rencontre des roommates formidables (avec un peu de chance). On est dix à vivre dans ma maison, dont un écossais adorable et une australienne qui vient juste de nous rejoindre en janvier. Et si jamais le courant ne passe pas avec les gens de la maison, il est toujours facile de nouer des contacts avec les habitants des maisons voisines aux repas. C'est comme ça que je suis parti à New York avec une écossaise et un australien (je vous rassure, tout le monde à Toronto ne vient pas de France, d'Australie ou d'Ecosse!)

7. on participe à la vie d'une communauté. Comme je l'ai déjà évoqué, il est possible de se faire élire à un comité, mais on peut aussi devenir "house rep" ou "house shopper". Et de toute façon, chacun a des tâches hebdomadaires (dans la maison, au dining hall) et des "community hours" à effectuer (peinture, participation à l'organisation d'évènements, publicité etc...).

8. tout est fourni. Machine à laver, lessive, produit d'entretiens, ustensiles de cuisine. Et l'équipe chargée de la maintenance est relativement efficace.

9. la chambre est meublée. Sommairement, certes, mais ça évite d'avoir à transporter un matelas dans le métro depuis l'IKEA de North York.

10. on a beaucoup de libertés. il y a plein de règles contraignantes sur le papier, mais en pratique il est toujours possible de les contourner.


Bien sûr, à toutes ces raisons de vivre en coop correspond des inconvénients: c'est moins cher qu'un dorm, mais ce n'est pas le même luxe; la nourriture n'est pas chère, mais répétitive et correcte, sans plus; la "démocratie" est loin d'être efficace et comme tout repose sur le volontariat et l'implication des membres, la propreté et l'organisation sont vraiment aléatoires, etc.


En bonus pour les futurs habitants de la coop, mes maisons préférées: 95 Willcocks (South), 50 Harbord (Sussex), 368 Huron (Sussex) et 169 Lowther (Lowther). Et la mienne bien sûr, 604 Spadina (South). Elles sont bien placées et surtout plus agréables que les autres.
mardi 17 mars 2009

Back to life

Il fait 9°, un grand soleil et tout le monde est dehors, en T-shirt et parfois en short, les terrasses sont bondées, les gens lisent dans les parks... ça y est, la ville revit et savoure les moindres instants de soleil. Espèrons que tout ça va durer...

Quelques photos du week-end:
lundi 16 mars 2009

St Patrick's Parade, ou le multiculturalisme à la canadienne.

Un dragon...
...une fanfare asiatique...
...et pourtant, il s'agit bien de la parade de St Patrick qui a traversé les rues (ensoleillées!!) de Toronto ce dimanche. Une parade un peu décevante, comparée à celle de Noël qui avait attiré une foule nombreuse en dépit du froid, et avait duré tout un après-midi. Là, pour St Patrick, c'était gentillet, avec un petit cortège et quelques personnes habillées de vert le long du parcours. A 14h c'était fini. Les irlandais sont une des communautés les plus importantes dans l'histoire de Toronto: poussés hors d'Europe par la tragique et fameuse Grande Famine, les irlandais sont arrivés en masse au cours du 19e siècle. Ils ont dynamisé la ville et accéléré sa croissance, la transformant durablement. Le quartier historique des immigrants irlandais est Cabbagetown, à l'Est, qui n'a aujourd'hui plus rien à voir avec le taudis qu'il était à l'origine: les maisons victorienne s'y arrachent à prix d'or et c'est maintenant le quartier des artistes, journalistes et professeurs.

A l'occasion de la St Patrick, c'est donc toute la ville, y compris ses arrivants les plus récents d'origines asiatiques, qui rend hommage à une de ses communautés fondatrices.
A noter que des entreprises comme Guiness font du lobby pour que la St Patrick deviennent un jour férié et une fête nationale, mais sans succès jusqu'à présent.
mercredi 11 mars 2009

10 choses encore à faire à Toronto

Comme mon séjour à Toronto est (heureusement) loin d'être fini, une petite liste des choses qu'il me reste à faire avant de repartir:

- voir Little India, Little Japan, Little Greece, et... Little Malta
- prendre un verre au Panorama, au dernier étage du Manulife Centre pour profiter de la vue sur la ville
- voir les plages un jour ensoleillé
- visiter le ROM (Royal Ontario Museum)
- faire un tour au Power Plant, une gallerie d'art contemporain
- visiter Casa Loma
- faire un tour à Fort York
- retourner à l'AGO
- manger une poutine à la Poutinerie
- visiter le Museum of Canadian Contemporary Art

10 choses à faire à Toronto

Comme promis, une liste de 10 choses à faire à Toronto:

- un atterrissage sous la neige ou un décollage par temps clair
- une journée d'été sur l'île
- une promenade dans le quartier du Saint Lawrence Market et du "old" Toronto
- un dimanche après-midi à Kensington Market
- du patinage au Nathan Phillips Square ou sur le Harbour Front
- la nuit d'Halloween sur Church Street
- un après-midi dans le Distillery District
- un diner de noël avec le "French Club" de UofT
- se promener dans la ville, un café Tim Horton's à la main, après avoir mangé un maple dip ou autre donut
- et puis un week-end hors de Toronto, dans une ferme en automne ou une cabane en hiver.

et en bonus: une soirée hard rock alternatif au Sneaky Dees.

Plus d'idées ici et .
samedi 7 mars 2009

Toronto, back in the days

Le site de la ville de Toronto propose de très nombreuses ressources sur l'histoire de la ville, avec des "virtual exhibits" et la possibilité de faire des recherches parmi une importante collection de photos.

Vers 1834, à la création de la ville.
Spadina en regardant vers le nord, 1890s
College et Spadina, 1899.
Cecil and Spadina, 1899-2008. (plus de "then and now" ici)
Harbord et Spadina, 1902.
Harbord, 1912.
Bloor et Spadina, 1960s
Harbord et Spadina (avec l'agence RBC où j'ai mon compte), 1979.
Mais une chose n'a pas changé en 175 ans: l'hiver!

Happy Birthday TO!

Toronto fête ses 175 ans ce week-end, puisque c'est en 1834 que "the city of Toronto" a officiellement été créée. Une cité aux frontières étriquées, en comparaison avec la mégacity qu'elle est aujourd'hui (à l'origine les limites de la ville étaient Bathurst/Dundas/Parliament).
Le coeur des festivités était encore une fois le city hall, avec notamment une exposition de photos et différentes attractions sur le parvis, sous un soleil radieux. The Star a aussi pour l'occasion trouvé 175 raisons d'aimer Toronto.

La ville se réveille!

Hier, après un début de semaine particulièrement froid (je dirais jusqu'à -15 avec le vent), les températures sont soudainement remontées, avec un beau soleil. De 8 à 16° d'après différentes sources. Conséquence immédiate: les rues, plutot calmes jusqu'à présent, se sont réanimées, le campus revis, les couleurs réapparaissent. Un petit tour du coté de Queen Street (une des principales artères commerciales) et du City Hall ont confirmé cette tendance: l'hiver semble fini, la patinoire commence à fondre, les gens ressortent. Enfin!
mardi 3 mars 2009

Pour les anglophones

Le blog de Dan, mon flatmate écossais, à propos de sa vie à Toronto. Il y décrit une expérience radicalement différente, même si on est tous les deux exchange students: son université à Glasgow est bien plus exigeante que Sciences Po. Il doit prendre 5 cours par semestres, dans le département d'histoire exclusivement, ce qui lui fait finalement beaucoup plus de travail que moi. Surtout, ses résultats académiques sont pris en compte et chacun de ses profs doit remplir une fiche d'évaluation à la fin du semestre, envoyée à Glasgow. Il a donc aussi beaucoup plus de pression sur les épaules, et son année à Toronto ne ressemble pas vraiment à des vacances.
lundi 2 mars 2009

10 choses à voir/faire à New York: mes coups de coeur.

Les posts précédents m'ont donné envie de faire la liste de mes coups de coeur à New York, en espérant avoir l'occasion de la compléter sous peu.
- Je commence bien sûr par the Cloisters que j'ai déjà évoqué. C'est très excentré, mais facilement accessible en métro. En plus, le cadre est magnifique. (merci à Sergei qui m'en a parlé en premier)

- Un atterissage avec une heure de retard à La Guardia, après un survol interminable de Manhattan.

- Ensuite, absolument pas original, Central Park. Mais en automne, c'est encore mieux.

- "Once upon a tart", un salon de thé dans Soho sur lequel on est tombé par hasard avec Nolwenn et Clarisse.

- Dans le même ordre d'idée, Magnolia Bakery, à l'angle de la 6e avenue et de la 49e rue. (merci Nolwenn)

- La Frick Collection: très peu connu, ce musée est magnifique. Il s'agit de la maison d'un collectionneur, avec des oeuvres de toutes les époques. Coup de coeur dans le coup de coeur: la salle Fragonard. (merci Clarisse et Natasha)
- Le jardin japonais du Metropolitan Museum (merci au guide sans lequel je n'aurai jamais eu l'idée d'aller voir les collections asiatiques)
- Une balade dans Greenwich Village le soir

- Un coucher de soleil sur la baie de Manhattan, depuis Brooklyn Heights et le pont de Brooklyn
A suivre, bientôt, les 10 choses qu'il faut faire/voir à Toronto

Pour en savoir plus:
Le Guide du Routard
New York en quelques jours
New York : Le guide
Un Grand Week-end à New York
Evasion à New York
Cartes de New-York
dimanche 1 mars 2009

Reading Week. Episode 8: Toronto.

Retour à Toronto, samedi soir. Atterrissage de nuit, sous la neige. Le petit avion tangue. Dehors, à travers le hublot, la lumière est magnifique, presque féerique. Impressionnant. On traverse finalement l'épaisse couche de nuages, et les premières maisons apparaissent au sol. La ville s'est à nouveau couverte d'un manteau blanc: l'hiver n'est donc pas totalement fini. Étonnamment, cette idée me ravi. On doit sortir de l'avion par les escaliers, la passerelle n'a pas pu s'avancer. Le froid qui me saisi est presque doux.
L'hiver ici est loin d'être aussi terrible que l'on me l'avait prédit, c'est même devenu ma saison préférée maintenant, celle où la ville est la plus belle.

Juste pour le plaisir, une photo prise à l'aller, juste après le décollage:
Comme à chaque fois après un retour de New York, Toronto me semble tout petit. Et tellement calme.

Reading Week. Episode 7: De retour à New York

Ma semaine de vacances s'est conclue à New York, une journée en solitaire dans la ville avant de reprendre l'avion à La Guardia pour retrouver Toronto (sous la neige). J'en ai profité pour visiter une annexe du Metropolitan Museum, situé tout au nord de Manhattan, qui réunis les collection sur le Moyen Age, dans une sorte de monastère reconstitué à partir de pierres récupérées dans des ruines à travers l'Europe. L'équivalent du musée de Cluny à Paris, mais dans un cadre impressionnant, sur une colline surplombant l'Hudson River.