lundi 3 août 2009

Mes 10 articles préférés

10 choses à faire/à voir à Toronto

Le ROM

Holi

Spring Awakening

Wintercity

L’AGO

La Nuit Blanche

Cabin Fever

Thanksgiving

Frosh Week

Best of Photos Toronto

dimanche 2 août 2009

Les articles (plus ou moins) utiles

Se loger à Toronto

Quelle banque pour les étudiants à Toronto?

Les liens utiles pour UofT

Comment se faire des amis à Toronto?

L’hiver à Toronto

Quelles prises pour les appareils électriques au Canada?

samedi 1 août 2009

Mes préférés… New York, Boston, Montréal, Québec, Washington

Mes coups de cœur à New-York

Montréal Express

Québec sous la neige

Premières impressions de Boston

“On peut réserver?” A Washington…

Une journée de printemps à New York

Philadelphie, finalement…

dimanche 28 juin 2009

La playlist d'une année

Pour conclure ce blog en musique, quelques chansons qui ont accompagné cette année:

- Low de Florida et Just Dance de Lady Gaga, qui ont accompagné toutes les soirées de la Frosh Week. Et plus généralement tout l'album the Fame.
- D.A.N.C.E. de Justice qui dans ma tête restera associée à Félicia.
- I kissed a Girl de Katy Perry, à toutes les soirées de la coop.
- Je veux te voir de Yelle... un souvenir mémorable avec Dan.
- La BO de Spring Awakening en général. D'abord à New York en novembre, puis à Toronto en avril.
- Le premier jour du reste de ta vie d'Etienne Daho. La musique du générique du film éponyme qui m'a accompagné dans l'avion entre Toronto et Paris en décembre, avec une super musique. J'ai passé le second semestre à conseiller ce film à tout le monde que je croisais à Toronto.
- Paris is Burning de Ladyhawk, qui me rappellera Rhiannon.
- Jai Ho! des Pussicat Dolls. Slumdog millionnaire, vu lors de mon passage à Washington avec Clarisse et Ilana, mais ça me rappellera surtout le mythique week-end à Montréal avec Céline, Rachel et Karine.
- Blizzard of 77 de Nada Surf. Pour l'hiver canadien.
- Fuck You de Lily Allen, que m'a fait découvrir Paul lors de son passage à Toronto.
- Womanizer de Britney Spears, bien sûr, présent à toutes les soirées du second semestre.
- Have a nice day, de Bon Jovi, en souvenir des virées en voiture avec Colin en mai
- et My life would suck without you de Kelly Clarkson. Je ne me souviens plus exactement pour quelle raison, mais je l'associe avec Jonah.


Découvrez Hot Chip!
dimanche 7 juin 2009

Conclusion

J’écris ce rapport alors que je m’apprête à quitter Toronto et commence à préparer mes valises avec nostalgie. Il est temps de rentrer et de dresser un bilan de cette expérience. Rien de ce que je craignais avant d’arriver ne s’est réalisé, que ce soit de me retrouver seul et perdu dans une grande ville ou de ne pas supporter l’hiver. Au contraire, je n’ai jamais été aussi ravi d’avoir mis Toronto en tête de ma liste de choix pour la troisième année. J’ai rencontré énormément de gens aux profils très divers et intéressants. J’ai réussi à apprivoiser la ville et je sais que je vais la regretter. L’hiver est tout sauf un mauvais souvenir. A travers ces rencontres et ces expériences, les cours suivis à UofT et la vie sur le campus, je pense avoir beaucoup appris sur moi-même. J’ai reçu de cette année à l’étranger encore plus que ce que je n’aurais jamais osé imaginer.
samedi 6 juin 2009

V. Quitter Toronto. 4. Rentrer en France pour le Christmas break ?

La question se pose vite avec les premiers signes de l’hiver… J’étais parti dans l’idée de ne pas rentrer au cours des 9 mois que dure la 3e année, mais finalement j’ai trouvé souhaitable de retourner en France pour passer les fêtes de fin d’année en famille et retrouver mes amis. Ce break au milieu de l’hiver s’est finalement révélé extrêmement bénéfique. Rester à Toronto pour noël est à déconseiller, d’abord parce que l’université se vide mais aussi parce qu’avec le froid, la ville entre en hibernation. Une autre option possible est bien sûr de profiter des vacances pour voyager, au soleil de préférence.
vendredi 5 juin 2009

V. Quitter Toronto. 3. Les Etats-Unis

J’ai effectué trois voyages vers les Etats-Unis, à chaque fois en passant par New York. Les deux premiers en avion, le dernier en bus. L’avion a l’avantage d’être rapide (quoique, il faut ajouter aux deux heures de vol les trajets jusqu’à l’aéroport, les formalités et les retards inévitables). Il est plus pratique de prendre un vol vers la Guardia, plus proche de Manhattan et facilement accessible en transports en commun. Toutes les formalités pour entrer aux Etats-Unis s’effectuent dès l’aéroport de Toronto. En ce qui concerne le bus, c’est financièrement très intéressant : à condition de s’y prendre très à l’avance, on peut trouver des tickets Toronto-New York à… 1$. Pour ma part, j’ai payé 46$US aller-retour, contre 180 euros pour l’avion. Avec les bus low-cost (mais confortables) Néon et Megabus, le trajet prend une nuit : on part de Toronto vers 9h pour se réveiller au matin à Manhattan. Le passage de la douane se fait vers minuit, très rapidement. Par terre ou par les airs, il suffit d’avoir l’un des derniers modèles de passeport électronique et de remplir un formulaire vert (il me semble qu’il faut payer quelque chose pour le passage en bus, mais comme j’avais conservé le formulaire du voyage précédent, je n’ai rien eu à payer).
De New-York on peut ensuite rayonner sur toute la côte Est et prendre des bus (peu chers si l’on si prend à l’avance, encore une fois) vers Washington (5 heures et j’ai payé 9$ AR avec Megabus), Boston (5 heures, 15$ AR), Philadelphie (2 heures, 12$ AR). Il est aussi possible d’aller de Toronto à Chicago avec le bus Greyhound.
jeudi 4 juin 2009

V. Quitter Toronto. 2. Le Canada

Au cours de mon séjour, j’ai eu la possibilité d’aller plusieurs fois au Québec, et c’est toujours agréable de pouvoir parler Français après une immersion en milieu anglophone. Montréal en hiver est à déconseiller, à mon de tenir à parcourir la ville souterraine en long et en large. J’y suis allé début décembre alors qu’il n’avait pas encore vraiment neigé à Toronto. Je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie que lors de ce week-end, et même après à Toronto, on n’a jamais eu de vent aussi glacial. Les rues étaient difficilement praticables, pleines de verglas puis d’un mélange de boue, de sable et de neige fondue après un léger redoux. Par contre la ville vaut vraiment le détour au printemps ou à l’automne. La ville de Québec était par contre très agréable en décembre, froide bien sûre, mais très calme et décorée pour noël, rien à voir avec l’invasion de touristes américains dès que les beaux jours arrivent. Pour aller à Montréal, il faut 5 heures de train ou prendre un bus, moins cher. L’idéal est quand même d’avoir des amis avec une voiture (compter environs 6 heures de route). De Montréal, on peut prendre un train ou un bus pour Québec (où un séjour d’une ou deux journées est largement suffisant). Une autre option que je n’ai pas testée : le covoiturage, à trouver sur des sites comme Craigslist.
mercredi 3 juin 2009

V. Quitter Toronto. 1. L'Ontario

Parmi les passages obligés, les chutes du Niagara. L’ISC organise plusieurs journées là-bas au cours de l’année, couplés avec des visites de vineries (la région de Niagara est notamment réputée pour son icewine, à tester absolument) ou un passage à Niagara-On-The-Lake, petite ville sympathique sur les bords du lac.
Autres excursions à faire : une visite à la ferme de Hart House en automne au moment de la fabrication du cider (jus de pomme, à déguster chaud avec de la cannelle tout au long de l’hiver), une autre dans une plantation d’érables au printemps, un week-end de camping dans l’un des parcs nationaux, un week-end dans une cabane sans électricité au milieu de l’hiver avec l’EFUT, etc.
mardi 2 juin 2009

IV. Toronto. 3. L'hiver

L’hiver est sans doute la saison la plus marquante et la plus longue. Cette année, la période de froid a débuté fin novembre et a duré jusqu’en avril (avec encore des chutes de neige au début du mois), avec bien sûr des périodes de redoux entre temps. Mais finalement, cette expérience n’a pas été aussi traumatisante qu’on aurait pu le croire : l’hiver n’est pas si difficile à vivre que l’on peut le craindre (peut-être parce que j’ai échappé aux tempêtes de neige pendant la période de noël) et la ville s’adapte au froid. Pendant toute la période, les rues se couvrent de neige et c’est magnifique (sauf quand ça commence à fondre et que les rues sont pleines de neige fondue marronnasse). Seulement, la vie ralenti fortement et tout devient très calme jusqu’aux premiers signes du printemps.
L’essentiel pour bien profiter de l’hiver, c’est d’être bien équipé, afin de pouvoir continuer à vivre et sortir malgré tout : il ne faut pas hésiter à investir dans des boots, des gants, un bonnet et surtout un bon manteau qui permet de cumuler les épaisseurs.
lundi 1 juin 2009

IV. Toronto. 2. A voir/à faire

En vrac, quelques d’idées de sorties, en plus des quartiers déjà cités : l’inévitable CN Tower, l’improbable Casa Loma, l’île au milieu du lac, les plages à quelques minutes de streetcar du centre-ville, High Park, le distillery district (d’anciennes usines réhabilitées et transformées en endroit branché), le Royal Ontario Museum (ROM), la toute nouvelle Art Galery of Ontario (AGO), Little India,… les idées ne manquent pas et il est difficile de s’ennuyer.
Le meilleur moyen de découvrir la ville est sans doute à pieds ou à vélo, sauf en hiver bien sûr. Le réseau de transport public est assez bien développé : le métro est plutôt sommaire (deux lignes downtown), mais il y a de nombreuses lignes de tramway sur les principales artères de la ville. Les tickets ont la forme de jetons, ou token ; sinon il faut faire l’appoint dans les bus et tramways. Le prix du trajet est unique : 2,75$ (moins cher quand on en achète plusieurs à la fois aux machines dans les gares), que ce soit pour faire deux arrêts de streetcar ou pour aller à l’aéroport.
Finalement, Toronto est une ville d’une grande richesse, que l’on découvre petit à petit, au gré des promenades et des rencontres, et qui change beaucoup avec les saisons.
samedi 30 mai 2009

IV. Toronto. 1. La ville

Ville tentaculaire, Toronto est en fait relativement concentrée : les principaux centres d’intérêt sont situés downtown, à quelques pas de l’université, alors que les banlieues périphériques n’ont que peu d’intérêt. A noter : le plan de la ville est extrêmement simple, et avec la CN Tower visible de quasiment partout, il est impossible de se perdre.
Le centre-ville est composé de plein de petits quartiers, chacun très particulier :
- l’Annex, très animé, est le quartier des étudiants, avec quelques boites et de nombreux restaurants, surtout japonais. La guerre fait rage entre fans de Sushi on Bloor et de New Generation pour savoir lequel des deux fait les meilleurs sushis.
- Chinatown est particulièrement étendu, autour de Dundas et Spadina, à voir pour le dépaysement.
- A l’ouest de Chinatown, Kensington Market est le quartier alternatif et hippie, avec des cafés, des friperies et des fromageries. Une adresse : MoonBean Café.
- Au sud-Ouest de l’université, sur College, il ne reste plus de Little Italy que le nom : rien de typique, si ce n’est quelques restaurants italiens. Une boite sympa : Andy’s Poolhole.
- Dundas Square, ou la tentative de créer un Time Square à Toronto est la place principale de la ville, avec l’entrée de l’Eaton Centre, gigantesque mall.
- L’entertainment district est comme son nom l’indique le quartier des boites, des bars et des restaurants. Situé au sud, il a remplacé le quartier industriel.
- Old Toronto, avec le St Lawrence Market et le Flatiron est un quartier très agréable avec de vieux immeubles.
- Cabbage Town, à l’est est le quartier résidentiel huppé de la ville, un très bon lieu de promenade au printemps.
- Queen Street West, le quartier des artistes compte de nombreuses galeries et de petits cafés avec terrasse.
- Le Village, sur Church Street est le quartier gay. A voir, entre autres, le soir d’Halloween.
- Le City Hall, avec sa patinoire en hiver, est le lieu de différentes manifestations culturelles et festivals au cours de l’année.
- L’Harbourfront, avec la vue sur le lac est un échec d’urbanisme. Coupé du reste de la ville par une barre de condominiums et une autoroute, il n’en reste pas moins un lieu de promenade agréable.
- Et l’université elle-même, en plein cœur de la ville, ensemble de bâtiments de styles très divers, regorgeant de coins sympathiques et agréables à découvrir.
vendredi 29 mai 2009

III. UofT. 3. La vie sociale sur le campus

Avec un campus aussi immense que celui de St George (le campus principal de UofT où est située la faculté d’Art and Science) et autant d’étudiants, la participation à des activités extra-scolaires s’avère particulièrement importante si l’on veut s’intégrer et rencontrer des gens. En effet, on se rend compte assez vite que la salle de cours n’est pas le lieu où l’on va socialiser avec des canadiens : les clubs et autres structures s’avèrent plus appropriées pour développer des relations suivies. Petit tour d’horizon des différents lieux à connaître et à fréquenter :
Hart House, ouverte 365 jours/365 est une maison des étudiants à la taille impressionnante. Pub, piscine, salle de sport, salle de musique, cours en tout genre, journée à la ferme,… il serait dommage de ne pas en profiter.
Concernant le sport encore, l’Athletic Centre a aussi une piscine et des salles de gyms. Des lockers sont disponibles à la location pour l’année. Tout au long de l’année, il est possible d’assister à des compétitions sportives. À voir : le hockey, sport national, et le football américain.
Les student unions offrent différents services et animent la vie sociale du campus. A noter que le student union d’Innis College organise des projections gratuites de film chaque semaine, parfois en avant première ou en présence du réalisateur. A UC, le student union organise chaque mois une soirée « open house » avec open mic et free coffee dans la confortable Junior Common Room (JCR pour les intimes).
De manière générale, le nombre de clubs existants à UofT est impressionnant, à vous de faire votre choix selon vos centres d’intérêt. Mention spéciale tout de même pour l’EFUT, le club francophone très actif tout au long de l’année (pub nights tous les mois, pièce de théâtre, week-end en forêt, séjour à Montréal, différentes réceptions avec profusion de fromage, et un dîner de noël qui vaut le détour, entre autres).
jeudi 28 mai 2009

III. UofT. 2. Les services de l'université

Toutes les inscriptions aux cours sont gérés par l’ISXO, service très dynamique et attentionné ; le passage par leur bureau est l’une des premières choses à faire en arrivant à Toronto.
Il ne faut pas confondre ISXO et ISC (le second point de passage obligé). L’International Student Centre accompagne les très nombreux étudiants non-canadiens de l’université tout au long de leur scolarité. Il gère l’UHIP, assurance obligatoire à souscrire (600$ pour 9 mois), organise des événements (soirées film, BBQ, soirées d’halloween, etc.), des excursions (chutes du Niagara, week-end au parc Algonquin,…), des visites de la ville, des cours de conversation,… le tout résumé dans une newsletter hebdomadaire. Les excursions sont un bon moyen de découvrir les alentours de Toronto et de sortir un peu de la ville, les soirées sont à éviter et les projections de films ont un succès assez limité.
Les bibliothèques : la principale est Robarts, ouverte 24h/24 pendant les examens, facilement visible (on aime ou on n’aime pas). Mais il y en a beaucoup d’autres à découvrir partout sur le campus. La T-Card obtenue au début de l’année sert de carte de photocopie et de carte de bibliothèque ; elle permet d’emprunter pour un temps assez long un grand nombre d’ouvrages (et des DVD). Mais attention : les retards se traduisent en amendes.
Pour ceux qui souhaitent travailler, le career centre rassemble de nombreuses offres de travail et propose des services d’aide pour les CV. Mais avec le permis d’étude, il n’est possible de travailler que sur le campus, à moins de faire du baby-sitting ou du French tutoring non déclarés.
Les colleges offrent aussi différents services (salles communes, bibliothèques, centre d’aide à la rédaction, aide sociale…) et apportent un environnement plus humain dans une université gigantesque.
mercredi 27 mai 2009

III. UofT. 1. Les cours

La liste des cours disponibles pour les étudiants en échange est impressionnante, puisque tous les domaines d’étude de la faculté d’Art and Science sont accessibles sauf commerce et drama, et avec quelques restrictions pour les cours de 4e année. Que ce soit l’histoire de l’art, la géographie, les cinema studies ou la biologie, il y en a pour tous les goûts, je ne vais donc pas m’attarder à décrire les cours que j’ai suivi et me contenter de quelques généralités. Il faut vraiment profiter de la grande diversité des cours proposés pour étudier des sujets qu’il n’est pas possible de suivre à Sciences Po, tout en essayant de garder une cohérence avec son parcours.
Les cours sont soit full year soit half year, ce qui signifie qu’un full year course se poursuit sur les deux semestres. Je n’ai pris que des cours d’un semestre, pour varier les sujets et limiter les risques (faibles de toute façon) de non-validation. Les étudiants en échanges peuvent prendre de 3 à 5 cours par semestre et Sciences Po demande la validation de 3 à 5 crédits pour l’année (les cours valant 0,5 crédit pour ceux au semestre et 1 crédit pour ceux à l’année). 4 cours par semestre semble une bonne moyenne et la charge de travail est supportable (mais varie énormément selon les cours). Toutefois, je conseillerais de s’inscrire au départ au maximum de cours possible, pour avoir davantage de choix. En effet, les premières semaines du semestre sont la période d’add and drop : il est possible d’ajouter et d’abandonner des cours pendant assez longtemps dans le semestre, l’occasion d’essayer plusieurs options pour se constituer l’emploi du temps idéal. Une donnée à prendre en compte est aussi le coût des livres, parfois très important. A noter que certains cours proposent en plus des lectures des tutorials, obligatoires ou non, mais toujours intéressants à suivre pour progresser à l’oral et obtenir des éclaircissements sur le cours magistral.
Un cours est validé quand on obtient 50%, ce qui s’avère assez facile pour les cours de 2e et 3e année (je n’ai pas testé au-delà). La charge de travail est généralement concentrée au milieu du semestre, pour les mid-terms (test et/ou paper) et à la fin, avec le rendu des derniers travaux (les plus importants et les plus longs) et les examens (en classe ou pendant la période d’examens). Il est bien sûr conseillé de faire régulièrement ses lectures, abondantes.
mardi 26 mai 2009

II. L'installation. 4. La Frosh Week

Quand les papiers arrivent de Toronto au cours de l’été, vient la question de la participation à la Frosh week, la semaine d’intégration des premières années. Parmi les éléments décourageants :le coût relativement élevé de la semaine, la différence d’âge avec la plupart des participants, le rythme chargé d’activités pas forcément passionnantes. Mais je conseille d’y participer, ne serait-ce que pour les rencontres (généralement éphémères) et l’ambiance (même s’il est un peu traumatisant de se retrouver projeté au milieu de tout ça pour ses premiers jours au Canada). Au programme : cheers, jeux divers, compétitions entre houses (équipes), soirées et découverte du campus. La Frosh Week est organisée par des étudiants plus âgés, et géré au niveau des colleges. Le système est assez complexe, mais il faut savoir que UofT est divisée en facultés et que la faculté d’Art and Science à laquelle on est rattaché est elle-même divisée en colleges qui ont un rôle davantage social qu’académique. La plupart des étudiants de Sciences Po ont été rattachés à University College, mais il est possible de préciser un choix au moment de l’inscription.
lundi 25 mai 2009

II. L'installation. 3. Le téléphone

Posséder un portable s’avère vite nécessaire. Pour un séjour de 9 mois, les forfaits mensuels proposés par les opérateurs sont totalement inadaptés, puisqu’ils nécessitent des garanties bancaires et la signature de contrats d’une durée allant jusqu’à 3 ans. La quantité de frais plus ou moins cachés qui s’ajoutent aux prix brut des forfaits est assimilable à une arnaque.
J’ai donc opté pour un opérateur alternatif, Virgin Mobile, qui propose des forfaits sans engagement, facilement modifiables et rechargeable par top-up card. Il existe d’autres opérateurs proposant le même type de forfaits « pay-as-u-go ». Le seul problème est que la technologie utilisée n’utilise pas de carte SIM et qu’on ne peut donc pas utiliser son téléphone français. Le mobile premier prix est à 70$, avec 10$ de forfait, un investissement bien vite rentabilisé. J’ai d’abord pris le forfait mensuel à 30$, avant de passer à un service encore plus souple : le paiement à la minute avec des passages momentanés aux forfaits à 1$/jour en prévision d’un usage plus intensif.
A noter que les appels entrants sont facturés, tout comme les SMS reçus pour certains forfaits. De plus, dès que l’on sort de la zone d’appel local (numéros en 647 et 416), on passe en interurbain et les tarifs sont plus élevés.
dimanche 24 mai 2009

II. L'installation. 2. La banque

Les big five (RBC, CIBC, Scotiabank, TDbank et BMO) se valent à peu près toutes et proposent chacune leur propre forfait pour étudiants, souvent gratuits. J’étais à la RBC, choisie parce que l’agence était la plus proche de chez moi, et je n’ai payé aucun frais de toute l’année (le forfait avec une carte de débit est gratuit jusqu’à 25 opérations par mois, ce qui est largement suffisant).
En fait, ce qui s’avère déterminant dans le choix de la banque est la taille du réseau et sa proximité : tout retrait à un ATM qui ne porte pas le logo de la banque coûte plusieurs dollars. En France, j’ai aussi ouvert un compte à la BNP, qui permet de retirer gratuitement de l’argent aux distributeurs Scotiabank (et Bank of America aux Etats-Unis). Effectuer tout au long de l’année des retraits depuis mon compte français pour les déposer ensuite sur mon compte canadien s’est avéré beaucoup plus rapide et moins coûteux que des virements internationaux.
En parlant de monnaie, le coût de la vie à Toronto est particulièrement avantageux (particulièrement en venant de Paris), mais fluctue avec les variations de l’euro. Compter en moyenne 1,60CAD<1€<1,70CAD.
Quelques exemples de prix : un token de métro : 2,75$, un café Tim Hortons médium : 1,50$, un sms : 0,15$, une place de cinéma : de 6 à 12$, etc. Les prix sont généralement affichés hors taxes (13% environ) ce qui est très déroutant au début. D’autant plus qu’au restaurant et dans les bars il faut ajouter les tips – obligatoires – pour le service (entre 10 et 15%). Les taxes sur l’alcool (un monopole de la province en passant) sont aussi différentes.
samedi 23 mai 2009

II. L'installation. 1. L'arrivée

Il est préférable d’arriver avant la première semaine de septembre : en effet, si les cours ne commencent pas tout de suite, cette semaine marque la réouverture de l’université et l’arrivée de la majorité des étudiants sur le campus. Arrivé le dernier week-end d’août, tout c’est très vite enchaîné pour moi entre l’installation dans ma chambre, l’ouverture d’un compte en banque, l’achat d’un téléphone portable, les différentes activités de la semaine d’intégration (avec l’université et avec la coop), les formalités administratives, etc.
vendredi 22 mai 2009

I. Avant le départ. 4. Le logement

Avec la confirmation de l’ISXO, arrive aussi la question du logement, puisqu’il faut choisir de loger on ou off campus. Si UofT précise qu’elle ne peut pas garantir de logement à tous les étudiants en échange, en pratique tous ceux qui demandent une chambre sur le campus l’obtiennent. Seulement, si les résidences gérées par l’université sont très bien placées, bien organisées et proposent différentes options (de la chambre à partager à l’appartement), elles s’avèrent aussi très coûteuses, en particulier avec les meal plans parfois obligatoires, et ferment pendant les vacances. Il existe donc différentes solutions alternatives, pour ceux qui recherchent davantage de souplesse que les résidences du campus. Il est bien sûr possible de rechercher une colocation aux alentours du campus, depuis la France grâce à des sites comme Craigslist, ou en arrivant au cours de l’été pour visiter plusieurs appartements.
Une solution intermédiaire entre résidence et colocation existe, et c’est celle que j’ai choisie : la vie en co-op, une association qui gère de façon communautaire une vingtaine de maisons. Il est possible de tout gérer à l’avance grâce à internet, de quoi éviter pas mal de stress. Les coûts sont modérés (équivalents à un logement off-campus pour les loyers mais avec beaucoup de choses en plus et très bon marché pour les meal plans) et les emplacements parfaits, quasiment sur le campus pour les maisons de North et South. Il y a quatre divisions : North, South, Sussex, Annex, qui proposent des formules de meal plan différentes. La co-op repose sur une communauté : les membres participent aux décisions lors des assemblées générales ou en s’impliquant dans les comités. L’ambiance est plus conviviale et moins anonyme qu’une résidence sur le campus, d’autant plus que de nombreux évènements sont organisés pour faciliter la socialisation (BBQ, semaine d’intégration, soirées…). Le problème est que les maisons sont parfois en mauvais état et sales, tout dépendant de la bonne volonté des membres qui participent aux chores et à l’entretien. L’ambiance dans les maisons dépend aussi beaucoup des roomates (dont le nombre peut atteindre jusqu'à 15), mais de manière générale c’est extrêmement convivial. Dans l’ensemble, la co-op a été pour moi une expérience agréable, qui m’a permis de rencontrer beaucoup de gens d’horizons très divers. Mais il est toujours possible de bouger vers une colocation traditionnelle après quelques mois en co-op si les choses ne se passent pas bien.
Pour les prix, à titre indicatif, je payais 500$ de loyer et 230$ pour le meal plan (déjeuners et diners pendant la semaine+ « house food » à partager entre colocataires le week-end).
En ce qui concerne l’emplacement, l’idéal est bien sûr d’habiter le plus près possible de l’université, pour profiter au maximum de l’expérience du campus et ne pas avoir trop de trajets à faire. Généralement les étudiants habitent dans l’Annex, au Nord-Ouest du campus, entre Spadina et Bathurst à l’Ouest et autour de College au Sud. Avec l’hiver, il devient très important d’avoir peu de trajets à faire à pieds ou d’être situé à proximité d’un arrêt de streetcar.
Une liste de liens utiles pour le logement est disponible sur le site de l’ISXO (voir en annexe), avec aussi des résidences hors campus comme Tartu ou Chestnut, mais elles m’ont semblées toutes les deux peu engageantes.
jeudi 21 mai 2009

I. Avant le départ. 3. Les formalités

En comparaison avec les Etats-Unis, se rendre au Canada s’avère assez simple : seuls un passeport et un permis d’étude sont requis. Le permis d’étude s’obtient très facilement une fois la confirmation de UofT reçue :un passage rapide à l’ambassade avec les documents demandés et 75 euros, un mail de confirmation à imprimer et le permis est remis lors de l’arrivée à la douane de l’aéroport. Le permis est valable généralement de fin août à juillet et il ne permet pas de travailler en dehors du campus.
Les dossiers des étudiants en échange sont gérés par l’ISXO, auquel il faut envoyer les formulaires remplis courant mars. La lettre d’admission arrive ensuite en juin, et elle permet de demander un permis d’étude. Une première liste de choix de cours est aussi à remplir, elle est absolument indicative.
Arrivent aussi pendant le courant de l’été des papiers du collège d’accueil, concernant notamment la Frosh Week, mais j’y reviendrai plus tard.
mercredi 20 mai 2009

I. Avant le départ. 2. Pourquoi Toronto?

Vient ensuite la question de Toronto. C’est une grande métropole nord-américaine typique : plan en damier, CBD avec des tours, banlieues tentaculaires en périphérie. L’idéal donc pour ceux qui veulent vivrent une expérience urbaine, mais dans un cadre agréable, j’y reviendrais. Comme toute métropole qui se respecte, la vie culturelle est assez riche (mais rien à voir avec des villes comme Paris ou New York) et la ville est assez animée (mais là encore, rien à voir avec Paris ou New York). Toronto est aussi une ville d’une étonnante diversité, avec 50% des habitants nés hors du Canada. Enfin, l’emplacement de la ville est idéal pour voyager : au Nord, Ottawa, Montréal, Québec, au Sud la cote Est des Etats-Unis, les chutes du Niagara pas loin, les parcs nationaux en Ontario, etc.
mardi 19 mai 2009

I. Avant le départ. 1. Pourquoi le Canada?

Question rituelle que les canadiens vous posent tout de suite après avoir fait connaissance… donc autant avoir une réponse toute faite à apporter. Le Canada, depuis toujours une terre d’immigration influencée par deux cultures (britannique et française) est un pays très accueillant, sa population est extrêmement diverse, et les réponses apportées par l’Etat canadien à cette situation (avec notamment les politiques de multiculturalisme ou de bilinguisme) sont particulièrement intéressantes à étudier pour un étudiant de Sciences Po. Diversité culturelle et ethnique, ouverture d’esprit, tolérance, bilinguisme,… voilà quelques caractéristiques parmi d’autres pour définir un pays qui a bien du mal à se trouver une identité. Ajoutez à cela l’association des grands espaces et des grandes villes, un système universitaire performant, la possibilité de parler anglais pour ceux qui veulent apprendre la langue ou au contraire de rester dans un univers francophone au Québec pour ceux qui le souhaitent, et le Canada devient une parfaite destination pour la 3e année.
lundi 18 mai 2009

Rapport: Introduction.

Commençons par quelques chiffres en vrac : Toronto, c’est une megacity de plus de 5 millions d’habitants qui s’étale sur près de 7 000 km2 (cet ensemble forme le GTA, Greater Toronto Area). C’est aussi la capitale économique du Canada, un centre financier mondial, et un foyer d’immigration (50% des habitants de Toronto sont nés en dehors du Canada). Au cœur de la ville, l’université est à la même échelle : 3 campus, 230 bâtiments, 70 000 étudiants (!!), une trentaine de bibliothèques, 170 clubs et associations… de quoi se perdre… Cette démesure peut faire rêver, mais aussi effrayer. En fait c’est cette immensité qui m’avait attiré : découvrir la vie sur le campus d’une université et faire l’expérience d’une grande métropole américaine tout en progressant en anglais. Finalement, Toronto et son université se sont laissées apprivoiser très facilement, car tout est fait pour qu’on s’y sente vite chez soi.
samedi 16 mai 2009

La fin du blog?

Merci à tous les lecteurs qui m'ont suivi pendant ces quelques mois au Canada, je suis maintenant rentré en France et l'aventure s'est achevée. J'ai plein de souvenirs (et de photos) en tête, pleins de bons moments passés dans une ville magnifique.
J'ai commencé il y a peu un autre blog, que j'essaye de mettre à jour de temps en temps selon ma motivation: http://unregardsurlemonde.blogspot.com/

PS: Je vais mettre sous peu en ligne mon rapport de séjour que je viens de finir d'écrire, en espérant que mon expérience serve à tous ceux qui me succéderont à Toronto et donnera envie de découvrir le Canada.

vendredi 15 mai 2009

Le bilan de 9 mois à Toronto...

...et oui, c'est la fin...déjà. Tout est passé trop vite. Il est temps de faire un petit bilan sommaire de cette expérience.

Pendant mon séjour à Toronto, j'ai:
- découvert la joie de la colocation et de la vie dans une co-op.
- découvert le cinéma israélien et visionné plein de films, parfois en présence de leurs auteur ou réalisateurs.
- visité un nombre incommesurable de musées, à Toronto bien sûr, mais aussi à New York, Montréal ou Washington.
- rencontré des gens du monde entier, entendu plein d'accents différents, appris des expressions australiennes, écossaises ou québécoises.
- vaincu le froid
- développé une addiction aux sushis
- suivi des cours très intéressants à UofT, où j'ai pu apprendre plein de chose sur l'immigration au Canada, le monde des grands magasins ou les dessins animés.
- et surtout trouvé des amis formidables. Merci à tous ceux qui sont venus jeudi soir me dire au revoir... je n'imaginais pas qu'il y aurait autant de monde.

Mais, parmi ce que je n'aurai pas fait cette année: me mettre au sport :D
jeudi 14 mai 2009

Time to say goodbye :'(

Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps de dire au-revoir et de passer à autre chose... mais sans oublier les deux semestres passés ici à Toronto (ça serait difficile de toute façon). Donc petite séance de dédicace à tous les gens qui m’ont accompagné pendant cette année à Toronto (110 personnes rencontrées ici, d’après Facebook).
Merci donc:
- Aux gens de la Frosh week avec lesquels les contacts se sont (trop) vite rompus, mais avec lesquels on a passé une super semaine d’orientation : Kyle, Anne, Julia.
- Tous les membres de la coop croisés au dining hall et ailleurs : Justin, Natasha, Genny, Maral, Rachel, Shoshana, Philipp, Kelsea, Adam, et au deux help-cook Helene et Liz, avec lesquels j’ai partagé la dining hall chore du jeudi matin. Merci aussi à Bryce, trop vite reparti en Australie. Et puis à l’inconnue qui m’a toujours souri aux repas, mais sans qu’on échange jamais plus qu’un « hi » amical.
- Mes housemates, Dan, Rhiannon, Alex. Et puis les autres auxquels j’aurai peut-être du plus parler :Stan, Olivia, Ping (merci pour internet !), Elaine, et la fille dont je n’ai jamais su le nom.
- Les responsables de la coop, qui font du bon boulot avec peu de moyens. Matt, le chef, un plaisir de travailler avec lui. Shae, au bureau, toujours adorable et dévouée. (non, je n’irai pas jusqu’à citer Tricia et ses e-mail inutiles et incompréhensible. Mais elle m’a bien fait marrer avec son idée de buzz sur youtube pour promouvoir la vie en coop)
- Toutes les personnes rencontrées en soirées, de la coop ou autre : Rachad, Yuri, Sarah, Simone, Fiona, Xander, Chris, Natalia, Emily, Sarah, Hannah, Meg, Rory, Claire, David, Thom, Jean-Patrick, Luke, Bjorn, Eden, Nero, Emmie, Tarika,… pour beaucoup on n’a malheureusement pas eu l’occasion de se revoir en dehors des soirées, à part peut-être pour Emmie (épique voyage à New York !) et Tarika (le fameux holi indien…).
- Les gens rencontré grâce à l’EFUT, le club francophone : Antonin et Anastacia, de super-execs. Tristan, Anna, Sunny, Romain, Barbara, Salah et Sergei. Félicia et Jordan aussi, de retour de leur année d’échange à Paris. Et puis Rachel et Céline, grâce auxquelles le week-end à Montréal – entre autre – aura été un grand moment (merci par la même occasion à Karine qui nous y a accueilli à bras grands ouverts)
- L’équipe de nageuses de UofT, une super bande de roomates pour Laurie, chez qui j’ai passé pas mal de temps : Poppy, Brittney, Kristin, Heather, Maxine…Elles ont toujours été très accueillantes et ont supporté le squattage de leur cuisine/salon.
- Les gens rencontrés en cours, pas si nombreux que ça : Antonio (on ne s’est pas vraiment rencontré dans la classroom, mais on va prétendre que si) et Jessica, dont la présence m’a donné une motivation pour aller tous les jeudis en cours de 17h à 18h.
- Le groupe d’étudiants internationaux rencontrés pour la plupart dès les premières semaines et qui s’est étoffé progressivement : Blanca, Gilbert, Rainer, Jasmin, Emilie, Shizuka, Sharu, Ayaka, etc. On va tous être aux quatre coins du monde maintenant…
- Bien sûr je n’oublie pas la Sciences Po Team, Jean-Baptiste, Alice, Caroline, Pierre-Eliott, Laurie… toujours là du début à la fin.
- Les gens rencontré trop tard : Krystie, Céline (la seule à être citée deux fois!), Colin, Jonah...
- Les gens de passage à Toronto : Steph, Marie T.
- Et puis les weirdos et les stalkers aussi. Ils se reconnaîtront.
- Et ceux que j’ai oublié. Qu’ils ne se sentent pas vexés et qu’ils se signalent pour que je les ajoutent quelque part.

Bref, merci à vous tous pour cette année inoubliable.
Un bilan plutôt satisfaisant pour quelqu’un qui avait peur de se retrouver « perdu dans la mégacité », non ?

Et une note finale pour tous ceux qui m’on accompagné à distance, de façon plus ou moins régulière, mais toujours apprécié : Fanny (d’ailleurs il faudrait qu’on mette fin à notre « poke war » un de ses jours…), Ruben, Christophe, Laura, Grace, Guillaume, Marjolaine, Ludivine, Marie B., Ilana et Clarisse (merci les filles pour Washington !), Clotilde, Gabrielle, ma famille, mes frères et leurs messages adorables. Et Brice ;)

Le ROM

Juste avant de partir, j'ai profité de mon dernier mercredi à Toronto pour aller visiter le Royal Ontario Museum, gratuit ce jour là une heure avant la fermeture, quelque chose que j'avais prévu de faire depuis longtemps sans jamais avoir trouvé le temps ou la volonté pour le faire.
Finalement une heure s'avère suffisante pour avoir un aperçu de ce musée bric-à-brac, qui expose aussi bien des minéraux que des squelettes de dinosaures, de la vaisselle, des armures ou de l'art premier. Le bâtiment en lui-même est impressionnant, avec ce cristal qui jailli de la façade.


lundi 11 mai 2009

Dernière excursion...

Samedi dernier, j'ai participé au dernier day trip organisé par l'ISC (International Student Centre). Au programme: Niagara et sa région. C'était donc ma 3e fois aux chutes depuis septembre, mais cette fois j'ai pris le bateau:
Ensuite, visite du "Chateau des Charmes", un vignoble, avec degustation de vin, bien sûr. Dont un "ice wine" délicieux.
Et pour finir la journée, arrêt à Niagara-on-the-lake.
jeudi 7 mai 2009

Contact

Tous les ans au mois de mai, Toronto abrite un festival de photographie, Contact. L'occasion d'aller visiter le MOCCA, le Museum Of Contemporary Canadian Art où se tenait la principale exposition. Finalement ce musée est un peu décevant (mais gratuit), il s'agit plutôt d'une galerie aux allures d'entrepôt. Il est situé sur (West) Queen Street West, au milieu du quartier edgy de Toronto.

lundi 4 mai 2009

New College ou le paradis en face de chez moi (ok, j’exagère un peu)

Comme son nom l’indique, New College est l’un des plus récent collèges de UofT (rien à voir donc avec Trinity ou UC). C’est aussi celui le plus proche de chez moi, puisqu’il se situe juste en face de ma maison. Mais il a fallu attendre la coupure de ma connexion internet pour que je parte à sa découverte… Au menu: un “lounge” confortable au premier étage, un grand “quad” au milieu, une petite bibliothèque avec plein de magasines, et un immense dining hall. Heureusement que je n’ai pas découvert ça plutôt, sinon le brunch à volonté du dimanche m’aurait été fatal. Imaginez: pâtisseries, gaufres, toasts, fruits, boissons, et puis sandwichs, burgers, pâtes, pizzas, stir fries, salades, etc, le tout sans aucune limitation. (je précise que pour compenser, on a enchainé avec une promenade de trois heures à travers Toronto).

IMG_1177 Ma gaufre chantilly, yahourt, chocolat, sirop d’érable. (notez la salade de fruit sur le coté)

dimanche 3 mai 2009

Le printemps est arrivé à Toronto

Une bonne nouvelle de plus, avec l'arrivée du printemps à Toronto:
vendredi 1 mai 2009

Poursuivi...

Boston...
...dans le métro à Boston...
...et à Philadelphie.

(cf. ici et ) et en prime:

Sur les murs de Philadelphie

Quelques "murals" croisés dans les rues de Philadelphie:

mardi 28 avril 2009

Finalement...

Il y a des choses à voir à Philadelphie. Je passe sur le City Hall, librement inspiré du Louvre (mouais... je préfère l'original) ou sur la grande avenue Franklin copiée sur les Champs Elysées, pour évoquer South Street, une rue typiquement américaine, où l'on peut déguster la spécialité locale: le cheesesteak. Un copieux sandwich au boeuf et oignons recouvert de fromage (au choix: "american", "swiss", mozzarella ou provolone... que celui qui perçoit une différence entre les quatre me fasse signe), qui s'avère finalement plutôt indigeste.
Il y a aussi beaucoup de cimetières et de charmantes églises, et des rues avec de vieilles maisons. L'intérieur du building du grand magasin Macy's vaut aussi le coup d'oeil. Et puis les américains ont tendance à faire de tout et n'importe quoi des monuments historiques, comme la maison de l'inventrice du drapeau étoilé, où encore la fameuse cloche de la liberté, je cite "le symbole de la liberté pour le monde entier".
Les Champs-Elysées de Philadelphie...
... et l'hotel de ville inspiré par le Louvre.La "liberty bell"
La maison de la créatrice du drapeau américain (elle hante toujours la maison, parait-il) South Street (dire que j'ai failli renoncé à y aller)La tombe de B. Franklin. Ma pièce est tombée "face up", mon voeu va se réaliser :D
lundi 27 avril 2009

Philadelphie...

La ville de Benjamin Franklin et de la constitution américaine, la première capitale de l'Union...un programme allechant à première vue. Mais j'avoue être un peu déçu par la ville. Moins belle que Boston, moins "exciting" que New-York, Philadelphie est une ville Nord-Américaine de plus, sans trop de charme. En plus la chaleur torride (33° aujourd'hui) ne facilite pas les promenades dans les rues. Ok, je suis jamais content de la météo, mais plus de 30° pour quelqu'un qui vient de subir l'hiver à Toronto (souvenez-vous, il y neigeait encore au début du mois), c'est juste insupportable: je n'y suis absolument pas préparé!
Toutefois, l'auberge est très agréable, et le ghost tour proposé à la nuit tombée (au frais donc) étais particulièrement intéressant. Je repars demain après-midi pour New-York et demain soir pour Toronto. J'avoue que je commence à fatiguer (ce qui peut expliquer la lassitude devant une ville de plus. Mais j'avais vraiment envie de voir Philadelphie). Bref, il est temps de rentrer au Canada pour y profiter des deux dernières semaines avant le retour en France...
dimanche 26 avril 2009

Une journée de printemps à New York

Juste trois mots au terme d'une journée éprouvante passée à New York, sous un grand soleil (mais la chaleur est moins agréable qu'à Boston, qui à l'avantage d'être bien aéré). Au programme du jour (qui explique pourquoi je voyage seul. Si quelqu'un se sent capable de me suivre dans une journée comme celle-ci, qu'il se signale!): direction le nord de Central Park, la tombe du général Grant, le riverside park, le campus de Columbia, la cathédrale; puis le quartier du Lincoln Center, un tour de l'étang de Central Park; puis un arrêt à Sheridan Square, descente jusqu'à Soho, promenade dans le quartier, marche jusqu'à Ground Zéro, shopping; 1/2 heure de métro aérien dans Brooklyn jusqu'à Brighton Beach, promenade sur la plage, visite de Little Odessa; retour à Chelsea (les point-virgules correspondent aux trajets en métro- merci la metrocard à 7,5$).
A noter que la ville change totalement de visage avec le printemps, surtout le soir. Le quartier de Chelsea, dans lequel j'étais déjà en novembre s'est par exemple totalement métamorphosé: terrasses pour les restaurants, foule de passants, bref, des allures de village que l'on ne trouvait pas en automne ou en hiver. J'avoue même qu'en débarquant du bus depuis Boston samedi soir vers 19h30, j'étais un peu perdu, même si je commence à connaître le quartier de Madison Square Garden: c'était la première fois que j'étais à New York une soirée de printemps, alors qu'il fait encore jour. Surtout, avec les beaux jours, la ville est encore plus animée, ce qui est difficile à croire.
Demain, Philadelphie... oui oui, je ne plaisantais pas quand je parle d'un programme de folie. Je tiens à rentabiliser au maximum mes dernières semaines sur le contienent américain!
samedi 25 avril 2009

Boston, encore

Quelques remarques pour finir sur Boston:
- le samedi matin, tout le monde s'active pour nettoyer les rues, jardiner et planter. Impressionnant. C'est comme ça toutes les semaines ou seulement le premier week-end du printemps? J'ai noté aussi que l'entretien de certain parcs étaient sous la responsabilité de communautés de volontaires.
- pour les boissons, la taille medium aux Etats-Unis correspond à l'extra-large canadien. Je me suis fait avoir avec un iced coffee qui en plus était assez indigeste.
- ici on écrit "center" et pas "centre" comme au Canada.

Pour conclure, trois photos du South End, quartier résidentiel en voie de gentrification où je me suis promené avant mon départ pour New-York.