Toronto est une ville assez étendue, mais le campus étant central et les centres d’intérêts limités, il est possible de tout faire à pied à partir de ce point. Le mieux est sûrement d’avoir un vélo, mais la vue de nombreux cadavres de vélos désossés à quasiment chaque coin de rue, ainsi que la perspective de l’hiver m’ont décourager d’en acheter un ; enfin mon coloc écossais m’a proposé de me prêter le sien, donc pourquoi pas un de ses jours.
La première image de la ville que l’on a en arrivant par l’autoroute,…c’est la forêt ! la banlieue de Toronto est vraiment très verte, et le centre loin d’être aussi étouffant que je le craignais : s’il y a de nombreux buildings imposants dans le downtown, le reste du centre-ville a des allures de quartier résidentiel verdoyant, composé de maisons anciennes en plus ou moins bon état.
Mais il faut d’abord et bien sûr aller jeter un coup d’œil au campus, un vaste espace de 50 ha à l’architecture hétéroclite, dans lequel se côtoient aussi bien des bâtiments de style victorien que des buildings de verre et d’acier, avec quelques pelouses et parcs de part et d’autre. University College (UC), Victoria, Trinity, St Michael ainsi que Knox et Wycliffe sont les collèges fondateurs, établis à partir de 1853 : croiser Harry Potter dans leurs murs n’aurait rien de surprenant ! (et particulièrement dans le dining hall de UC, avec ses tables correspondant aux différentes maisons, et, sur une estrade, la table des professeurs avec des fauteuils confortables). Située à deux pas de là, la Robarts Library, l’une des plus grandes bibliothèques d’Amérique du nord surprend avec ses 14 étages et son architecture biscornue.
Après il faut aller visiter Chinatown, se fondre dans la foule bruyante et pressée des week-ends, observer les devantures des petits commerces où tout est écrit en chinois, se laisser surprendre par les légumes aux formes étonnantes dans les étals, fouiller dans les rayonnages, et finalement se demander s’il on est bien au cœur d’une métropole nord-américaine.
Tout près de là se trouve Kensington Market, avec ses rues colorées, sa population branchée, et ses marchands de fruits et légumes.
Ensuite déambuler Downtown, la tête en l’air pour observer les immeubles imposants, monter au sommet de la CN Tower (je ne l’ai pas encore fait), observer la ville qui s’endort, en redescendre, s’éloigner, tourner la tête vers la tour qui change de couleurs régulièrement.
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