dimanche 28 juin 2009

La playlist d'une année

Pour conclure ce blog en musique, quelques chansons qui ont accompagné cette année:

- Low de Florida et Just Dance de Lady Gaga, qui ont accompagné toutes les soirées de la Frosh Week. Et plus généralement tout l'album the Fame.
- D.A.N.C.E. de Justice qui dans ma tête restera associée à Félicia.
- I kissed a Girl de Katy Perry, à toutes les soirées de la coop.
- Je veux te voir de Yelle... un souvenir mémorable avec Dan.
- La BO de Spring Awakening en général. D'abord à New York en novembre, puis à Toronto en avril.
- Le premier jour du reste de ta vie d'Etienne Daho. La musique du générique du film éponyme qui m'a accompagné dans l'avion entre Toronto et Paris en décembre, avec une super musique. J'ai passé le second semestre à conseiller ce film à tout le monde que je croisais à Toronto.
- Paris is Burning de Ladyhawk, qui me rappellera Rhiannon.
- Jai Ho! des Pussicat Dolls. Slumdog millionnaire, vu lors de mon passage à Washington avec Clarisse et Ilana, mais ça me rappellera surtout le mythique week-end à Montréal avec Céline, Rachel et Karine.
- Blizzard of 77 de Nada Surf. Pour l'hiver canadien.
- Fuck You de Lily Allen, que m'a fait découvrir Paul lors de son passage à Toronto.
- Womanizer de Britney Spears, bien sûr, présent à toutes les soirées du second semestre.
- Have a nice day, de Bon Jovi, en souvenir des virées en voiture avec Colin en mai
- et My life would suck without you de Kelly Clarkson. Je ne me souviens plus exactement pour quelle raison, mais je l'associe avec Jonah.


Découvrez Hot Chip!
dimanche 7 juin 2009

Conclusion

J’écris ce rapport alors que je m’apprête à quitter Toronto et commence à préparer mes valises avec nostalgie. Il est temps de rentrer et de dresser un bilan de cette expérience. Rien de ce que je craignais avant d’arriver ne s’est réalisé, que ce soit de me retrouver seul et perdu dans une grande ville ou de ne pas supporter l’hiver. Au contraire, je n’ai jamais été aussi ravi d’avoir mis Toronto en tête de ma liste de choix pour la troisième année. J’ai rencontré énormément de gens aux profils très divers et intéressants. J’ai réussi à apprivoiser la ville et je sais que je vais la regretter. L’hiver est tout sauf un mauvais souvenir. A travers ces rencontres et ces expériences, les cours suivis à UofT et la vie sur le campus, je pense avoir beaucoup appris sur moi-même. J’ai reçu de cette année à l’étranger encore plus que ce que je n’aurais jamais osé imaginer.
samedi 6 juin 2009

V. Quitter Toronto. 4. Rentrer en France pour le Christmas break ?

La question se pose vite avec les premiers signes de l’hiver… J’étais parti dans l’idée de ne pas rentrer au cours des 9 mois que dure la 3e année, mais finalement j’ai trouvé souhaitable de retourner en France pour passer les fêtes de fin d’année en famille et retrouver mes amis. Ce break au milieu de l’hiver s’est finalement révélé extrêmement bénéfique. Rester à Toronto pour noël est à déconseiller, d’abord parce que l’université se vide mais aussi parce qu’avec le froid, la ville entre en hibernation. Une autre option possible est bien sûr de profiter des vacances pour voyager, au soleil de préférence.
vendredi 5 juin 2009

V. Quitter Toronto. 3. Les Etats-Unis

J’ai effectué trois voyages vers les Etats-Unis, à chaque fois en passant par New York. Les deux premiers en avion, le dernier en bus. L’avion a l’avantage d’être rapide (quoique, il faut ajouter aux deux heures de vol les trajets jusqu’à l’aéroport, les formalités et les retards inévitables). Il est plus pratique de prendre un vol vers la Guardia, plus proche de Manhattan et facilement accessible en transports en commun. Toutes les formalités pour entrer aux Etats-Unis s’effectuent dès l’aéroport de Toronto. En ce qui concerne le bus, c’est financièrement très intéressant : à condition de s’y prendre très à l’avance, on peut trouver des tickets Toronto-New York à… 1$. Pour ma part, j’ai payé 46$US aller-retour, contre 180 euros pour l’avion. Avec les bus low-cost (mais confortables) Néon et Megabus, le trajet prend une nuit : on part de Toronto vers 9h pour se réveiller au matin à Manhattan. Le passage de la douane se fait vers minuit, très rapidement. Par terre ou par les airs, il suffit d’avoir l’un des derniers modèles de passeport électronique et de remplir un formulaire vert (il me semble qu’il faut payer quelque chose pour le passage en bus, mais comme j’avais conservé le formulaire du voyage précédent, je n’ai rien eu à payer).
De New-York on peut ensuite rayonner sur toute la côte Est et prendre des bus (peu chers si l’on si prend à l’avance, encore une fois) vers Washington (5 heures et j’ai payé 9$ AR avec Megabus), Boston (5 heures, 15$ AR), Philadelphie (2 heures, 12$ AR). Il est aussi possible d’aller de Toronto à Chicago avec le bus Greyhound.
jeudi 4 juin 2009

V. Quitter Toronto. 2. Le Canada

Au cours de mon séjour, j’ai eu la possibilité d’aller plusieurs fois au Québec, et c’est toujours agréable de pouvoir parler Français après une immersion en milieu anglophone. Montréal en hiver est à déconseiller, à mon de tenir à parcourir la ville souterraine en long et en large. J’y suis allé début décembre alors qu’il n’avait pas encore vraiment neigé à Toronto. Je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie que lors de ce week-end, et même après à Toronto, on n’a jamais eu de vent aussi glacial. Les rues étaient difficilement praticables, pleines de verglas puis d’un mélange de boue, de sable et de neige fondue après un léger redoux. Par contre la ville vaut vraiment le détour au printemps ou à l’automne. La ville de Québec était par contre très agréable en décembre, froide bien sûre, mais très calme et décorée pour noël, rien à voir avec l’invasion de touristes américains dès que les beaux jours arrivent. Pour aller à Montréal, il faut 5 heures de train ou prendre un bus, moins cher. L’idéal est quand même d’avoir des amis avec une voiture (compter environs 6 heures de route). De Montréal, on peut prendre un train ou un bus pour Québec (où un séjour d’une ou deux journées est largement suffisant). Une autre option que je n’ai pas testée : le covoiturage, à trouver sur des sites comme Craigslist.
mercredi 3 juin 2009

V. Quitter Toronto. 1. L'Ontario

Parmi les passages obligés, les chutes du Niagara. L’ISC organise plusieurs journées là-bas au cours de l’année, couplés avec des visites de vineries (la région de Niagara est notamment réputée pour son icewine, à tester absolument) ou un passage à Niagara-On-The-Lake, petite ville sympathique sur les bords du lac.
Autres excursions à faire : une visite à la ferme de Hart House en automne au moment de la fabrication du cider (jus de pomme, à déguster chaud avec de la cannelle tout au long de l’hiver), une autre dans une plantation d’érables au printemps, un week-end de camping dans l’un des parcs nationaux, un week-end dans une cabane sans électricité au milieu de l’hiver avec l’EFUT, etc.
mardi 2 juin 2009

IV. Toronto. 3. L'hiver

L’hiver est sans doute la saison la plus marquante et la plus longue. Cette année, la période de froid a débuté fin novembre et a duré jusqu’en avril (avec encore des chutes de neige au début du mois), avec bien sûr des périodes de redoux entre temps. Mais finalement, cette expérience n’a pas été aussi traumatisante qu’on aurait pu le croire : l’hiver n’est pas si difficile à vivre que l’on peut le craindre (peut-être parce que j’ai échappé aux tempêtes de neige pendant la période de noël) et la ville s’adapte au froid. Pendant toute la période, les rues se couvrent de neige et c’est magnifique (sauf quand ça commence à fondre et que les rues sont pleines de neige fondue marronnasse). Seulement, la vie ralenti fortement et tout devient très calme jusqu’aux premiers signes du printemps.
L’essentiel pour bien profiter de l’hiver, c’est d’être bien équipé, afin de pouvoir continuer à vivre et sortir malgré tout : il ne faut pas hésiter à investir dans des boots, des gants, un bonnet et surtout un bon manteau qui permet de cumuler les épaisseurs.
lundi 1 juin 2009

IV. Toronto. 2. A voir/à faire

En vrac, quelques d’idées de sorties, en plus des quartiers déjà cités : l’inévitable CN Tower, l’improbable Casa Loma, l’île au milieu du lac, les plages à quelques minutes de streetcar du centre-ville, High Park, le distillery district (d’anciennes usines réhabilitées et transformées en endroit branché), le Royal Ontario Museum (ROM), la toute nouvelle Art Galery of Ontario (AGO), Little India,… les idées ne manquent pas et il est difficile de s’ennuyer.
Le meilleur moyen de découvrir la ville est sans doute à pieds ou à vélo, sauf en hiver bien sûr. Le réseau de transport public est assez bien développé : le métro est plutôt sommaire (deux lignes downtown), mais il y a de nombreuses lignes de tramway sur les principales artères de la ville. Les tickets ont la forme de jetons, ou token ; sinon il faut faire l’appoint dans les bus et tramways. Le prix du trajet est unique : 2,75$ (moins cher quand on en achète plusieurs à la fois aux machines dans les gares), que ce soit pour faire deux arrêts de streetcar ou pour aller à l’aéroport.
Finalement, Toronto est une ville d’une grande richesse, que l’on découvre petit à petit, au gré des promenades et des rencontres, et qui change beaucoup avec les saisons.