Les premiers cours ressemblent vraiment à de l'Histoire, puisqu'ils se concentrent sur la genèse de la publicité (ce qui n'empêche pas la projection de publicités de la seconde partie du XXe siècle, la démarche employée étant mi-chronologique, mi-thématique). Mais à mesure que l'on aborde la période plus récente, le cours devient plutôt une (tentative d') analyse de l'image, centrée sur la culture, avec des thèmes comme la place des femmes, la publicité politique, les "advocacy commercials" ou "the unpleasant, the shocking, and the bizarre": là, le prof admettant sans doute qu'il n'est pas le plus qualifié pour ça se contente de passer des documentaires ou des séries d'une trentaine de spot à la suite.
Le seul concept théorique que le prof introduit (et répéte abondamment, tant il est fier de sa découverte) est le concept de "bipolitics of advertising" construit d'après la biopolitique de Foucault, pour expliquer l'évolution de la publicité.
J'oubliais de parler de Fables of Abundance, bouquin qu'il faut lire pour le test qui arrive trois semaines après le début du semestre, et que même les native speakers ont du mal à comprendre, tellement il est mal écrit: la thèse développée est difficile à suivre, mal démontrée et le bouquin part dans tous les sens, sans jamais vraiment aborder l'histoire de la publicité... Mais après deux années à Sciences Po, il y a moyen de très bien survivre au test.
Le plus intéressant est sans doute l'essay au milieu du semestre: effectuer l'analyse d'une publicité des années 1930, et faire le lien avec le contexte culturel, ce qui oblige à aller chercher des sources et à ce rendre compte qu'un cours d'histoire de la publicité pourrait donner quelque chose de beaucoup mieux que ça. Mais bon, le cours n'est pas difficile à suivre et ce n'est pas un problème de se lever tôt le matin - le cours est à 10h :) - en sachant qu'on va passer deux heures à regarder des spots de pubs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire