mercredi 1 avril 2009

I love Tim (Hortons)

Après le hockey et la poutine, et en attendant le sirop d'érable, une autre institution canadienne: Tim Hortons. Cette chaine de cafés, concurrente canadienne de Starbucks (et du challenger, lui aussi canadien, Second Cup) est née en 1967 quand Tim Horton, joueur de hockey renommé, décide de se reconvertir dans les affaires. En partenariat avec un investisseur, il transforme son premier établissement de Hamilton en Ontario en une lucrative franchise. En moins d'un demi-siècle, c'est devenu la marque préférée des Canadiens, considérée comme une icone nationale, presqu'au même titre que la feuille d'érable.
Aujourd'hui, la marque s'est étendue à tout le Canada, et même au delà, avec près de 3000 restaurants dans le pays et plus de 500 aux Etats-Unis, ainsi que quelques-uns en Grande-Bretagne et même un en Afghanistan, sur une base de l'armée. Bref, difficile d'y échapper, il y en a à presque tous les coins de rue, et dans chaque centre commercial du pays.
La recette est basique: au menu, café et donuts (ainsi que leur miniature, les Timbits), avec des diversications plus récentes dans les cappuccinos, soupes, sandwiches, bagels ou croissants. Pour moins de 2$, on obtient une immense (aux standards européens) tasse de café. Quant aux donuts, il y en a pour tous les goûts, mon préféré étant bien évidemment le Canadian Dip, au glaçage de sirop d'érable.
De février à mai -on est en plein dedans là - une immense campagne marketing nationale, "rrrroll up the rim", dope les ventes du groupe avec des dizaines de millions de prix à gagner. Depuis son apparition en 1986, cette opération est devenue tellement populaire qu'un appareil pour dérouler les rebords des gobelets a été inventée... Mais les chances de tomber sur un gobelet gagnant du grand prix (une Toyota) sont de 1 sur 11,353,500... et oui!
Pour la petite histoire, s'il l'apostrophe a été supprimée du "Hortons", c'est pour respecter la loi sur la langue française au Québec.

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